© Kegan McFadden, Une paix débordante (détail)
L’intimité débordante
Kegan McFADDEN (Victoria, BC)
Exposition, Terminé(e)
Du 15 novembre 2019 au 19 janvier 2020
Salle principale
Vernisage le 15 novembre 2019, 17:00
Avec L’intimité débordante, Kegan McFadden synthétise ses approches précédentes en matière de gravure, de texte et d’installation dans une exposition cohérente de pièces uniques. Chacune des œuvres interconnectées est une ode à un homme qu’il a déjà connu et qui est donc lié au développement de son existence queer. De la convoitise des adolescents aux flirtes des adultes, ces œuvres vont à l’encontre du secret en faveur d’une reconnaissance publique de leur existence. En utilisant un mélange de matériaux trouvés et dérivés, il crée une situation dans laquelle le public peut interpréter ses relations. Ces souvenirs proviennent d’expériences personnelles, mais sont également interprétés de manière universelle. Des slogans à l’action, du fait-main à la fabrication en série, du vêtement à la publicité, chacune de ces installations tire également son épingle du jeu du privé au public. Prises ensemble, ces œuvres constituent un monument surréaliste ou une capsule temporelle improbable, évitant la nostalgie de quelque chose de plus exploratoire et éphémère.
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With Exuberant Intimacy Kegan McFadden synthesizes previous approaches to printmaking, text, and installation into a cohesive exhibition of unique parts. Each of the interconnected works on display is an ode to a man Kegan once knew and who is therefore tied to the development of his queerness. From teenage lust to adult flirtations, these works argue against secrecy in favour of public acknowledgement of their existence. Using a mix of found and sourced materials he creates a situation in which the gallery audience can interpret his relationships. These memories stem from personal experiences, but also are interpreted in a universal way. From slogans to action, the handmade to the mass produced, clothing to advertisement, each of these installations also draws a line from the private to the public. Taken together, these works stand as a surreal monument, or an unlikely time capsule – skirting nostalgia for something more exploratory and ephemeral.